Le snowscoot est une nouvelle discipline parmi les sports de glisse. Son invention remonte au début des années 90. Ce sport fusionne le BMX et le snowboard, un guidon permet de contrôler l’appareil. Certains spécialistes utilisent ainsi le terme de trottinette de neiges. Le nombre de stations qui autorise cette pratique continue à augmenter et les cours d’initiation se multiplient. Le snowscoot garantit des sensations différentes, mais il reste méconnu. Zoom sur les caractéristiques de ce sport.
Le snowcoot, un engin facile à manier
Le nom trottinette des neiges résume les caractéristiques de l’appareil. Il comprend un guidon, une cadre et une fourche. Le surfeur se tient debout sur deux boards indépendants qui remplacent les roues, la planche snowscoot arrière est plus étroite et légèrement plus longue. Les constructeurs utilisent des matériaux légers et résistants pour fabriquer la fourche, notamment l’aluminium, l’acier, le titane et le carbone. Une corde fixée à la cheville facilite la récupération du dispositif si le sportif chute.
Franck Petoud, le précurseur
Franck Petoud s’est forgé une solide réputation dans le domaine du BMX. Il s’est demandé comment il pourrait vivre une expérience similaire sur la neige. Ses recherches ont abouti à l’invention du snowscoot en 1991. Le rider a pris soin de protéger cette appellation, il a également déposé un brevet relatif à sa création. Aujourd’hui, il commercialise ses produits sous la marque snowscoot insane toys.
Franck Petoud a initié plusieurs projets destinés à mieux faire connaître ce dispositif. Avoriaz a accueilli la première édition des championnats de France en 1995. Deux ans plus tard, les premiers championnats d’Europe se sont tenus à Murren, un village suisse. Ce pays joua aussi un grand rôle dans le développement de la trottinette des neiges. Les premiers championnats du monde ont eu lieu à Diablerets en 2002.
Quelle est l'histoire du snowscoot ?
Franck Petoud a inventé le snowscoot en 1990 afin de retrouver les sensations du BMX sur les neiges. Les meilleurs de ce sport s’affrontent maintenant durant les championnats du monde. La discipline a fait l’objet d’une démonstration lors des Jeux olympiques de la jeunesse qui s’est tenu à Lausanne en 2020.
L’internationalisation de ce sport continue
Les riders expriment leur savoir-faire sur plusieurs compétitions. Entre autres le freestyle, le dual slalom et la descente. Cette dernière est très spectaculaire comme le montre la vidéo snowscoot. Les pratiquants peuvent glisser à très grande vitesse et dépasser les 100 km/h.
Comme le ski, ce sport sollicite les différentes parties du corps, surtout les bras, les jambes et le dos. Il convient à tous, sans distinction d’âge ou de sexe ou de capacités particulières. Les enfants peuvent commencer sous l’encadrement d’un moniteur. Cependant, une bonne condition physique facilite l’apprentissage.
Quelles sont les différences avec le ski et le snowboard ?
Le guidon constitue un réel plus. Fixés à la planche, les pieds bénéficient d’une liberté limitée sur un ski ou un snowboard. Synchroniser les parties supérieures et inférieures du corps devient alors un défi permanent et requiert une attention régulière.
Le guidon apporte une solution efficace, il suffit de se pencher à gauche ou à droite pour avancer la trottinette des neiges. Un mouvement unique instaure le contrôle entre les jambes et le buste, garantissant un excellent équilibre.
Le rider utilise ses pieds de deux façons. Quand il manque de vitesse lors d’une montée, il peut s’appuyer dessus pour obtenir une poussée supplémentaire. Le pied arrière sert aussi à rectifier la trajectoire après une faute de carre.
Les équipements essentiels avant de glisser
Le snowcoot ne nécessite pas de chaussures spéciales. Celles pour le ski et le snowboard conviennent parfaitement. Si vous n’en avez pas, une paire de boots de randonnées est appropriée, tant qu’elles assurent une bonne imperméabilité.
Une tenue adaptée aux conditions météo est requise. Il est important de prévoir des vêtements chauds et respirants. Le système multicouche a fait ses preuves. Un casque et des genouillères protégeront votre tête et votre genou des chocs éventuels. Des lunettes appropriées renforceront aussi votre sécurité.
Quel équipement avoir pour faire du snowcoot ?
Des vêtements chauds sont requis, le système multicouche continue à prouver son efficacité. Un casque et des genouillères vous protégeront en cas de chute. Des chaussures spéciales ne sont pas nécessaires, des modèles pour le ski, le snowboard et une chaussure de randonnée imperméable conviennent.
Les principes de base du snowcoot
Un virage est plus abordable sur un snowcoot que sur un ski ou un snowboard. Pour ces deux disciplines, le fléchissement des jambes est essentiel afin de gérer les inclinaisons et impulser le changement de direction. Sur un snowscoot, il faut tourner le guidon et effectuer un transfert de poids en appuyant sur une jambe ou en décalant le corps. La combinaison de ces éléments réduit les risques de chute.
Quand le processus est enclenché, l’arrière suit la trajectoire de la ligne des carres. Un contre-braquage rétablit l’équilibre au cas où la partie arrière veut passer devant. Garder les deux pieds sur le dispositif est conseillé durant les virages.
Vient alors une question primordiale qui suscite de réelles inquiétudes auprès des débutants, comment s’arrêter quand vous êtes lancé à pleine vitesse ? Contrairement à certaines trottinettes, le snowscoot est dépourvu de freins. Quand vous l’inclinez vers l’extérieur, les carres mordent la neige et réduisent votre vitesse. Se mettre perpendiculaire à la piste permet de s’arrêter.
Maîtriser les bases de la glisse constitue un énorme plus. Cependant, lorsque vous êtes positionné sur le snowscoot, vous saurez instinctivement ce qu’il faut faire.
Comment faire du snowscoot ?
Le rider se tient debout sur le snowscoot, fournit une légère impulsion avec ses jambes et l’engin avance. Le guidon sert à contrôler la trajectoire. Ensuite, quand vous abordez un virage, vous transférez votre poids à l’intérieur. Pour s’arrêter, il faut orienter le dispositif de manière à ce qu’il soit perpendiculaire à la piste.
Comment s'arrêter en snowscoot ?
Le guidon ne comporte pas de freins. Utiliser le pied afin de réduire la vitesse est déconseillé. Le principe est similaire à celui du ski, il suffit d’orienter votre snowscoot pour qu’il soit perpendiculaire à la piste quand vous souhaitez arrêter.
Comment choisir un snowscoot ?
Les types de snowscoot
Les snowscoots se répartissent en deux catégories : rigide et suspendu.
La première est très répandue sur le marché, la majorité des marques la proposent. La version rigide possède un cadre en alu, en acier ou en titane. Son poids est compris entre 8 et 11 kg, cette légèreté favorise le freestyle. Le centre gravité très bas renforce l’adhérence, mais amplifie les contacts. Après une belle session, vous ressentirez quelques courbatures.
Les versions suspendues telles que le snowscoot black mountain sont conçues pour les amateurs de vitesse. Elles sont équipées d’une suspension sur la fourche ainsi que d’un système d’amortissement central et sous les pieds. Ces éléments assurent des sensations similaires à celles du VTT en hors-piste. Ce modèle est plus lourd, mais il gagne en maniabilité. Par ailleurs, la présence des suspensions améliore le confort.
Vous trouverez également des modèles combinant ces deux variantes, leur semi-rigidité facilite la rectification des petites erreurs de trajectoire.
Choisir un appareil approprié
Une définition précise de vos besoins facilite votre achat snowscoot.
Un snowcoot en acier est recommandé pour les débutants. Cette matière est plus tendre, elle tolère les erreurs de trajectoire grâce à sa déformation et surtout, vos bras souffriront moins. Les marques proposent des modèles pour enfant. Un mécanisme permet de régler la hauteur du guidon et l’engin est pliable, facilitant le transport.
Les enseignes sont présentes en ligne, facilitant la comparaison snowscoot prix et des versions pour que vous trouviez un snowscoot pas cher. Certaines marques vous offrent la possibilité de commander un appareil sur-mesure, après avoir consulté le prix snowscoot.
Quel snowscoot choisir ?
Les snowscoot sont répartis en deux grandes familles : rigides et suspendus. La première est destinée au freestyle tandis que la seconde favorise les vitesses. Les systèmes d’amortissement présent sur cette dernière limite les courbatures. Prenez le temps de comparer afin de trouver le snowscoot adapté à vos besoins. Les marques ont aussi conçu des versions spéciales pour les enfants.
Les stations accueillent le snowscoot
Une grande partie des stations de ski ouvrent leurs pistes et leurs installations au snowscoot. Des moniteurs expérimentent guident les premiers pas de ceux qui souhaitent découvrir cette discipline. Prenez le temps de vous familiariser avec l’engin. Des enseignes proposent maintenant une location snowscoot. Vous pouvez ainsi voyager léger et récupérer le matériel à votre arrivée, le prix location snowscoot est abordable.
Où faire du snowscoot ?
La majorité des stations de ski accueillent maintenant le snowscoot. L’engin convient à toutes les pistes, quelle que soit sa couleur. Effectuer une séance en hors-piste est aussi possible. Les pistes de luges et de snowpark sont également accessibles.
Prendre les remontées mécaniques est possible
Quel que soit le modèle de l’installation, un tir fesses, un télésiège ou un téléphérique, vous pouvez les emprunter avec votre snowscoot. Cependant, il est recommandé de tenir le guidon fermement et caler votre pied dans la sangle de la planche arrière. Comme l’appareil est léger et pas trop encombrant, les femmes peuvent le transporter facilement.
Peut-on prendre les remontées mécaniques en snowscoot ?
Vous pouvez prendre les remontées mécaniques avec votre engin. Tenir le guidon et insérer le pied dans le foot strap de la planche arrière est conseillé pour éviter que le snowscoot parte dans tous les sens.
Vers un avenir radieux ?
Les pratiquants sont encore peu nombreux. Ce sont surtout les jeunes qui connaissent le snowscoot. Pourtant, l’apprentissage est facile et les bienfaits sur la santé sont reconnus. Des démonstrations ont eu lieu lors des Jeux olympiques de la jeunesse 2020 à Lausanne, une telle visibilité contribuera à son développement.